![]() |
Mustapha Ramid/ DR |
Contrairement aux rapports des ONG de défense des droits de l'homme, qui présentent des témoignages accablants quant à la torture exercée par la police marocaine dans les commissariats et les prisons, Mustapha Ramid, ministre d'Etat chargé des droits de l'Homme a déclaré que la torture "n'existe plus" au Maroc et que les plaintes pour la torture sont "presque inexistantes"
Le ministre d'Etat chargé des droits de l'Homme, Mustapha Ramid a déclaré que la torture au Maroc "n'existe plus" et que les cas enregistrés sont "isolés".
En réponse à deux questions concernant la mise en œuvre des recommandations de l'Instance équité et réconciliation et le résultat de l'interaction du gouvernement avec les recommandations des mesures internationales relatives aux droits de l'homme dans la Chambre des députés , Ramid a déclaré que la torture et les actes de torture au Maroc "n'existent plus", et les plaintes pour la torture sont "presque inexistantes", rapporte le site arabophone Lakom.
En ce qui concerne la mise en œuvre des recommandations et la réparation, Ramid a souligné que "l'expérience marocaine se distinguait globalement du reste des pays", en particulier en ce qui concerne "la réparation des dommages individuels, soulignant que les victimes des violations et leurs familles ont reçu une indemnité supérieure à deux milliards de dirhams."
Pourtant, il faut signaler qu'en consultant les rapports des ONG de défense des droits de l'homme, celles-ci présentent des témoignages accablants quant à la torture exercée par la police marocaine dans les commissariats et les prisons, comme par exemple le dernier rapport du HRW intitulé "Maroc: Des verdicts entachés par des soupçons de torture" qui appelle à tenir compte d’éléments prouvant que la police avait torturé les prisonniers rifains, et qui cite les témoignages de plusieurs détenus ayant déclaré avoir subi la torture.
#Maroc : Les verdicts prononcés en juin contre des activistes du #Hirak ont été entachés par des soupçons de #torture, selon HRW qui demande que tout "aveu suspect" soit écarté lors de l'actuel procès en appel. https://t.co/Wwz9xV6dw3 @hrw @AhmedBenchemsi @goldsteinricky— HRW en français (@hrw_fr) 30 novembre 2018
@amnesty a appelé à un "procès équitable" en appel pour les militants du mouvement du #Hirak, au #Maroc, en dénonçant des condamnations en première instance "fondées sur des 'aveux' extorqués sous la torture". https://t.co/HFR3afnIU4— Contre-propagande (@ContrePropagand) 19 décembre 2018
Aucun commentaire:
Publier un commentaire