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Selon le communiqué de la DGAPR relayé par le site d'informations Lakome, 207 cas d'infection ont été recensés parmi les détenus et 62 parmi les fonctionnaires de la prison de Ouarzazate. La même source ajoute que les résultats des tests de 55 détenus de la prison n'ont pas encore été révélés.
L’Association marocaine de défense des droits humains (AMDH) a exigé, dans un communiqué hier, que l’opinion publique soit informée de "la situation épidémiologique dans les prisons en toute transparence, et ouvrir une enquête urgente, impartiale et objective pour établir les responsabilités concernant la propagation généralisée du virus dans un certain nombre de prisons et tenir pour responsable toute partie impliquée directement ou indirectement dans la propagation".
À la lumière de la pandémie de Covid-19 − qualifiée « d'urgence de santé publique de portée internationale » par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) − plusieurs organisations avaient exprimé leur vive inquiétude quant à la situation des détenu·e·s et des prisonnier.e.s dans la région de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient (ANMO).
Amnestey International avait souligné, le 6 avril 2020 alors que les craintes grandissent face à la propagation du Covid-19 dans les prisons, que les autorités marocaines doivent libérer immédiatement et sans condition toutes les personnes emprisonnées uniquement pour avoir manifesté ou exprimé pacifiquement leurs opinions, dont des dizaines de manifestant·e·s du mouvement du Hirak du Rif, de rappeurs, de blogueurs et de journalistes.