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"Après une longue attente, et sans aucune infirmière pour l’accompagner, elle a rendu l’âme dans l’ambulance qui la conduisait à l’hôpital d’Essaouira. Le nouveau-né a survécu à l’accouchement catastrophe", a raconté le militant associatif, Abderrahim Souileh et cité par le site marocain Bladi.
Pour le militant associatif, "le centre dispose d’une salle d’accouchement et d’une autre de maternité qui n’ont jamais été mises à la disposition des femmes de la région. Celles-ci évitent d’ailleurs de plus en plus de tomber enceintes".
Il faut dire que ces tragédies sont devenues banales dans un pays comme le Maroc, étant donné les dysfonctionnements de la santé publique et l'état du secteur dans ce pays. Le budget de la santé représente actuellement quelque 5% du budget national, contre 12% recommandés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Et le système de santé reste marqué par de "profondes inégalités géographiques et socioéconomiques", selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
En novembre 2019, à Fès, une femme a donné naissance à un nouveau-né dans la rue, après que l’agent de sécurité lui a refusé l’accès au service obstétrique.
En janvier 2020, une femme a donné naissance à son bébé devant la porte d'un hôpital à Bafran dans la province de Guelmim, après que «les portes aient été fermées en face d'elle».